Voilà, je suis assise devant ma page blanche. Un blanc? Un manque d’inspiration? Un vide? Que se passe-t-il? Rien ne veut sortir… Le stress m’envahie. Ma vie est plate. Non, pas ma vie, ma « SURvie ». Et moi qui avais TELLEMENT hâte d’avoir juste ça à faire : ÉCRIRE.
Les seules choses qui m’habitent en ce moment ne semblent nullement intéressantes, voire négatives. Pourtant, j’ai tout pour être heureuse. Le soleil dehors (quel soleil 🙁 ), je suis à la maison avec mes amours, j’ai ENFIN du temps, je suis en santé. Enfin presque…
Et là, je me pose la question : « Est-ce que le négatif peut être inspirant? Est-ce que le négatif peut-être dit? » Je ne dois certainement pas être la seule à qui ce genre de moments plates arrivent…? Moi qui carbure à la vérité, qui déteste les « non-dits ». Je m’efforce d’affronter cette réalité, même si ce n’est pas agréable.
J’ai tellement travaillé fort dernièrement que j’en ai perdu l’essentiel. Mon bien-être intérieur a été mis de côté pour faire plus d’$$. Vraiment! Pourtant, personne ne m’a tordu un bras pour surcharger mon horaire. J’ai fait ça comme une championne. Il fallait bien que je l’essaie pour voir que ça ne me convient plus. Vu de même…
Une « GO », qui m’a laissée plusieurs impacts + ou – agréables dans ma vie. Non seulement, j’ai été « quasi-absente » sur les réseaux sociaux (ce qui est banal), mais également quasi-absente dans ma vie (ce qui est brutal). Une mère et une femme à « fleur de peau » ou l’énergie était loin d’être « énergizer » (très rare dans mon cas). La scutellaire ne faisait plus effet, le « vino » venait réconforter mes soirs de semaine…
Mon « body » aussi avait quelques trucs à m’dire. Premier matin « FREE », le mal de gorge s’empare de mon corps fatigué. Allo le rhume! Ça, c’est sans vous parler du mal de ventre épouvantable, après mes règles qui sont arrivées en retard…et mon attitude de « fille fru » qui persévère. STOP STP!
Sieste par-dessus sieste, faire du « couch », couchée tôt… Écrire, ou plutôt « VOMIR » pour revenir à moi. J’écris pour retrouver mon état de « bien-être », celui dont je me promets de ne plus se mettre de côté. Mes mots qui ont noirci ma page blanche complètement « vide » ont finalement laissé place à de la beauté. De la beauté de vérité. De la beauté de liberté. Je n’y avais pas pensé avant d’entreprendre ce présent billet, que j’aurais qualifié de « LAID » au départ.
Après quelques jours, je me suis enfin ouverte aux « accrocheurs de sourires » autour de moi. Mes enfants « over » contents de leurs cueillettes de p’tites fraises, le soleil sur ma peau, la douce présence de mon amoureux, mes tomates qui rougissent…
On the road again!
ME
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