P’tites crottes sur le coeur

La sens-tu toi l’air de la liberté du déconfinement? J’pourrais te dire que oui, mais…

Je rêvais de ce moment de vous retrouver. De ME retrouver. Moment où ma tête, mon cœur ne ferait qu’un avec ce qu’il a à libérer.

J’pourrais mettre la faute sur la pleine lune de cette semaine, mon SPM, l’humidité, fatigue de la fin d’année, les effets du vaccin… Mais, je vous jure qu’il n’avait plus personne qui se sentait dans la maisonnée. Tiens toi, j’ai mis tout le monde sur l’écriture. Pis moi, ben j’vous écris pendant le temps que j’oblige mes enfants, pas si contents, à écrire sur le : « Comment je me sens ? » « Comment j’envisage ma journée? »

Parce que NON, ce n’était pas au programme de l’école à la maison, mais OUI, c’était sur ma gestion d’« horaire », pas d’horaire de cette semaine à une journée d’école. Même moi, je me tapais sur les nerfs…

Je suis qui moi pour chialer? Bon, je laisse mes p’tites crottes sur le cœur de côté quelques instants pour vous partager une tranche de vie. Vous l’savez, ma vie est parsemée de nouvelles d’expériences, dont celle de ma 1^re participation à un Podcast de Connexion humaine.

Ayant fait un cours en animation télé-radio-journalisme, j’ai vraiment aimé l’expérience.

Par contre, j’m’écoute et je me souviens que chaque question posée, je ne savais pas trop par où commencer. Pourtant, je la connais mon histoire, je l’ai vécue, je l’ai ressentie, je l’ai dessiné, je l’ai écrite…

L’affaire, c’est que j’ai trop d’affaires à dire, mais en même temps, je ne sais pas par où commencer. Pareil comme quand ma mère m’appelle après 4-5 jours, mon quotidien parsemé de nouveautés, je ne sais pas quoi dire…ça me gèle.

Cette situation me confirme que j’aime mieux mettre la belle jeunesse féminine à l’avant, que moi.

Pis t’sé, la naissance de La deMOIs’aile est arrivée grâce aux 37 dernières années de ma vie. Des étapes marquantes dans ma vie, j’en ai plusieurs… Des éléments déclencheurs également…

J’écris sur mon expérience de Podcast, et je réalise qu’à travers ses mots, j’viens de pondre mon article que je ne pensais même pas avoir le temps de le faire…

Je vous souhaite un doux retour dans la société!