Dernièrement, pendant mon #slowmonday, ma mère m’appelle en panique. Appelle sur mon cell. Je ne réponds pas. Appelle à la maison, je ne réponds pas. Rappelle sur mon cell. Je ne réponds pas… (Oui, elle est tenace !!) Finalement, elle me laisse un msg texte : « Marie, si je t’appelle plusieurs fois, c’est que c’est URGENT. »
Ben voyons, ça doit être grave! Mais, je dois dire que connaissant ma mère qui a des urgences même lorsqu’elle magasine des cadeaux pour mes enfants puisqu’elle n’est pas en mesure de faire un choix et qu’elle m’appelle 6 x… Je ne panique pas trop. Quand même, je brise mon élan de zénitude en direct de mon bois pour rendre son appel.
« Coudon, qu’est-ce qui se passe MoM? »
Elle, apeurée : « J’ai été en contact avec quelqu’un, qui a été en contact avec quelqu’un, qui a la Covid et je suis allée souper chez toi en fin de semaine! » Oufff!
Ben voyons donc la panique! Ça remonte à 4 « paliers » cette affaire de « peut-être » contamination de Covid…
Je ne suis zéro capable de la recevoir… Je me sens bête, non réceptive, mais sérieux… ce genre d’état ne fait pas partie de moi. Du moins, PU partie de moi. Juste le ton de voix de quelqu’un qui me parle comme si c’était la fin du monde, ça me défrise. La vie est déjà assez stressante sérieux, on n’est pas obligé d’en mettre +++!
En fait, je réalise que l’Urgence, la Panique dont j’ai été exposée en début de pandémie m’a rentré dedans. J’avais perdu mes repères qui se trouvaient à ce moment sur les lèvres des ministres qui faisaient religieusement la messe chaque jour, avec les points de presse. J’avoue que les 2 premières semaines, c’était la panique… Cet état qui a rassemblé toute notre société et que l’on pouvait lire sur les lèvres de tout le monde. (Certains y sont encore malheureusement…) Pas besoin d’être dans la peur pour être vigilant.
Une URGENCE là, c’est si mon mari, un de mes enfants ou encore un membre de ma famille sont malades ou ont un accident…ÇA, c’est une vraie urgence.
Pas la tendance à mettre de l’urgence parce qu’on a besoin d’argent, LÀ…Besoin d’un chum, LÀ…un peu comme avec nos enfants, bientôt « adoleschiants », qui veulent tout, toute suite…! « Maman, j’ai faim », ce n’est comme pas pour tantôt, c’est pour toute suite! J’ai faim LÀ!! Heeeeeee!!! On se calme les nerfs… Il faut apprendre à être patient et vivre avec un certain délai. Un peu comme quand je ne réponds pas au téléphone, hein maman…! 🙂
Chaque fois que je me vois aller + vite, réagir plus qu’agir… Je me ramène en me demandant : « Elle est où l’urgence? » Je t’invite à faire de même et tu verras que dans l’fond, il n’y en a pas d’urgence.
ME
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