Je viens tout juste de revenir d’une semaine d’amoureux, au Mexique. Une semaine qui fait TELLEMENT du bien. Une semaine que je pourrais qualifier de «VRAIE ». Avec ses hauts & avec ses bas. Peut-on vraiment vivre des « BAS » dans un cadre aussi idyllique? Où il fait beau, où il fait chaud, où l’alcool coule à flot, où nous avons seulement nos nombrils à nous occuper… Ce n’est pas supposé être le PARADIS le sud??
Ben oui, nous avons eu un « BAS » pendant quelques heures…
Lorsque l’effervescence du début est passée, on a dû prendre le temps de jaser « genre » des vraies affaires & ça, ça te ramène à réaliser que le « BIEN-ÊTRE, ça s’passe en dedans! » Je garde mon p’tit jardin secret pour les journées qui ont suivi … LOVE. 🙂
Vous ne me croirez peut-être pas, mais j’ai toute la misère du monde à m’exprimer de façon « spontanée », même avec mon chum. J’ai toujours besoin d’un temps. Seule. Papier & crayon, pour sortir ce que je vis à l’intérieur, pour ensuite lui partager.
Ma façon de m’exprimer à « retardement » m’a frappée en plein visage lors de mon retour à la maison… où, nos enfants nous attendaient avec impatience.
Le cœur en chamade, ME monte les marches de sa demeure. Toute contente de retrouver mes p’tits amours, j’aperçois seulement mon fils. Ma fille s’est sauvée…
Aussitôt la voiture dans le stationnement, ma fille est partie en trombe dans sa chambre. Après avoir fait une grosse caresse d’amour à mon fiston, je me dirige pour voir ma fille. Elle était assise, en boule, à côté de son lit et elle pleurait en sanglot. Elle me tend ses petits bras en me disant : « Maman, c’est parce que je suis TROP contente de te voir! » « Tu m’as TROP manqué! » Voilà, c’était TROP pour elle…TROP difficile à gérer comme émotion.
Pendant les 8 jours où j’étais partie, elle a réagi ainsi: « Est-ce que tu t’ennuies de maman : NON! » « Est-ce que tu as hâte de voir tes parents : NON! » Toujours comme si de rien était, le grand sourire… « Forte » voire « au-dessus de ses affaires ».
Ma mère disant: «Marie, tu étais pareille lorsque tu étais jeune. » Je changerais le verbe « étais » par « es ». Je suis encore ainsi… à quelques reprises. Oui, plusieurs choses me dérangent & NON, je ne veux pas toujours que ça paraisse. Par chance, j’ai maintenant trouvé des moyens pour ne pas accumuler trop longtemps, comme l’écriture. À travers celle-ci, j’ose être libre.
C’est grâce à ce genre de situation que j’apprends sur moi, par le reflet de mes enfants.
Ma fille, tu as le droit d’avoir de la peine. Tu as le droit d’être en colère. Tu as le droit d’être vulnérable face à une situation. Tu as une belle sensibilité et je souhaite que tu apprennes à vivre avec. C’est une grande force de la vie que je commence seulement à comprendre…
Merci d’être ce que tu es et de me refléter qui je suis. Je t’aime!
ME
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