J’ai fait face à ma page blanche un peu plus tôt cette semaine. Celle d’une certaine journée où j’ai eu de la difficulté à être dans le présent. Non, pas ma douce enveloppe qui m’sert de corps, mais bien cette boîte, située directement au sommet, qui bouille de vie et qui était dans l’angoisse du futur!
Tiens, n’est-ce pas « LE » bon moment? Celui que je pratique depuis pratiquement 20 ans. Moment où je couche un : « Comment je me sens? » en ne sachant pas trop c’qui va sortir de là, même si ça s’avère souvent ben riche…!
À 48hrs de ma première conférence de cette année… J’ai peur!
Je n’ai jamais vraiment abordé ce sujet dans mes 200 derniers articles, mais « être conférencière » est un rêve que je chérissais depuis plusieurs années. Encore faut-il avoir quelque chose à dire. Quelque chose à transmettre. Quelque chose à livrer.
Certaines personnes à qui j’en parle me disent : « Marie, quand tu me parles de tes conférences, j’ai mal au ventre pour toi! »
D’autres, genre au moins 10 personnes dernièrement, m’expriment que ce rêve de devenir « conférenciers(ières) » les habite également.
Je vous avoue que j’ai longtemps évité le mot « conférence ». J’avais le vertige à le faire sortir de ma bouche. Dans mon dossier de travail « La deMOIs’aile », j’avais un fichier écrit « présentation » et non conférence. Parce que franchement, moi aussi ça m’a déjà fait mal au ventre.
Au moment d’écrire ses lignes, je suis à 48 hrs d’être devant elles. Je me sens fébrile, mais prête.
J’ai enregistré mes présentations 100 fois sur mon cell., en m’imaginant devant une foule de jeunes filles allumées. T’sé « La deMOIs’aile », sans elles, ce n’est pas grand-chose… Je sais que la force que je reçois quand je les vois, devant moi, c’est EXTRA et ça me fait voler encore + loin.
Un « step » de + dans mon estime et j’aime ça! Parce que c’est ça la vie. Moi, je lance un projet pour favoriser l’estime de Soi et moi-même, l’école de la vie d’entrepreneure m’enligne vers les mêmes apprentissages. C’est ti pas beau ça!
Bref, je le savais ce que je devais m’arrêter le temps d’un instant pour coucher ses mots pognés dans ma gorge, qui semblaient apeurés, question de me libérer l’esprit et de laisser la place à mon cœur de s’ouvrir.
Je suis fière de réaliser ce rêve.
Je vais faire mon possible.
Je vais parler avec mon cœur et faire confiance pour la suite.
ME
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