J’pense que vous commencez à le savoir, je suis une femme qui aspire au moment présent. J’ai bien écrit « aspire », ce qui veut dire qu’il m’arrive parfois d’être ailleurs. Mais quand même, je sais où je me sens bien, c’est là. Maintenant!
Des fois c’est WoW. Des fois c’est plutôt dégueu.
Comme … lorsque la rentrée frappe à la fin août. Même si ma circulaire du 1erjuin contenait déjà des articles scolaires, j’y pensais presque plus que ça arriverait si vite…! La fille a une mémoire sélective bien développée!
Mais là, quand t’arrives à « LA » journée où tu dois aller payer l’inscription d’école et que tu réalises qui est comme temps d’aller acheter TOUS les matériels nécessaires, tu te dis que l’moment présent fait chier et il peut carrément aller se rhabiller! J’capotais, genre presque autant que mon portefeuille. Encore + quand j’ai commencé le tri des vêtements des kidz qui ne faisaient plus. OMG!! J’ai peut-être aussi procrastiné dans le moment présent pour en arriver là…
Bref, ça m’amène à vous raconter la première journée scolaire cette année. (Si tu fais partie des « mères à bout », ne lis pas ça parce que ça va royalement te mettre encore + à bout!)
Première journée, mon chum arrive et il me dit : « Pis ta journée, qu’est-ce que tu as fait? » T’sé quand ça fait 3 semaines que tu as commencé à travailler, le contenu est comme moins excitant que le reste de la familia qui ont vécu l’jour 1.
Alors j’y vais : « Ce matin, j’ai écrit. Écrire, seule, en silence…Une première fois en 2 mois. AMEN!! J’ai fait une méditation. J’ai monté le mont Chantecler pis j’ai même pris des pauses pour admirer le paysage, t’sé savourer le « moment présent ». J’ai dégusté mon latte (et une tisane). J’ai lu mon magazine pref. Véro pour ne pas le nommer, au soleil. J’ai pris un bain. Je me suis épilée… »J’peux continuer si vous voulez, mais j’pense que vous avez compris le principe, je me suis fait du bien. Une journée pour MOI!
C’est justement ce que j’ai écrit le matin. La larme à l’œil annuelle de voir mes enfants et mon amoureux partir, mais cette fois-ci l’épisode de nostalgie fut bref. J’ai eu une envie folle de me faire du bien. De profiter, sans culpabilité, de cette première journée seule.
Eh, t’aurais dû voir mon état de zénitude lorsque je suis allée chercher mes enfants à l’école, FRAPPANT! Ce fut le grand retour du moment présent…! T’sé celui « no stress » qui fait du bien. Une fois de temps en temps, j’vous en souhaite autant!
ME, qui passe maintenant aux choses sérieuses!!
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