Le 3 octobre prochain indique à mon agenda le 7e anniversaire de MoiME. 7 ans que j’ai pris la décision de mettre mes passions de l’avant et de suivre mon cœur. Ça peut paraître cliché comme phrase « Suis ton cœur », mais quand je regarde le chemin parcouru depuis, je ne peux qu’être fière d’avoir affiché mes vraies couleurs en décidant de laisser sortir ce qui vibrait en dedans.
Cachée derrière mes mots incrustés sur ma fidèle page blanche, c’était beaucoup plus facile d’oser être Moi. En le partageant, c’était comme si ma vérité encore + assumée.
Parce qu’on va se dire les vraies affaires, l’quotidien social est « tough » en TA!
« C’est quoi l’rapport de te partir un blog? »
« Tu ne feras jamais d’argent! »
« C’est quoi ton but? »
« Ça ne marchera pas ton affaire! »
« Un blog, c’est poche! » (check moi ben aller!)
Malgré tous ses commentaires constructifs, j’roule ma boss depuis 7 ans. J’ai reçu (et je reçois) des roches par ceux qui regardent la parade passer en tentant de mettre des bâtons dans les roues. Parce qu’OSER, ça dérange. Parce que l’succès, ce n’est pas tout l’monde qui est à l’aise avec ça. Parce que l’bonheur aussi peut faire crissement mal à la personne qui ne va pas ben.
Pis tout ça, c’est correct! Je le comprends même si de mon côté, j’admire tellement les gens qui osent. Qui trace leur chemin. Qui affronte. Qui diffère.
Ce qui m’écœure cependant, c’est la jalousie sociale. C’est si facile d’être campé dans un confort, devenu inconfort et de regarder la vie des autres et de juger. Le succès, le bonheur, la réussite, l’amour, la beauté… Moi, j’trouve ça beau. Admirable. Remarquable!
Dans mon monde en couleurs, ben tout le monde à sa place. Parce que la différence, c’est ce qui fait la richesse dans la société. La comparaison, la compétition pour se consoler et se dire qu’on est + ou -, c’est « out »!
D’aussi loin que je me souvienne, j’en suis victime. Ayoye, j’pensais jamais écrire ceci, mais c’est l’cas. « Elle est belle, les élèves l’écoutent et en +, elle s’appelle Marie-Eve D’Amours »… Quand tu te fais dire ça pendant ton stage en éducation spécialisée début vingtaine, c’est marqué à vie! Presque 20 ans + tard….#jemesouviens
Je réalise qu’au fil des années, la jalousie sociale m’a fait verser des larmes, m’a rentré directe d’dans, m’a grafigné l’cœur, m’a déstabilisée, m’a fait douter de moi, a pris trop de place dans ma quête d’équilibre… Paradoxalement, grâce à la jalousie sociale, j’ai grandi. Bref, et si je te disais simplement un doux merci…Oui, j’ai grandi.
ME
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