Hé fille, prends le temps d’écouter ton cœur!

Suivre mon ❤. Suivre mon instinct. C’est le chemin que j’ai décidé de prendre en 2018.

Mais pourquoi en cette fin d’année, j’ai parfois l’impression d’être déroutée?

Je me parle. J’en parle avec mon entourage. Je fais des gratitudes. J’écris. J’vis… Mais, j’ai toujours des bulles de questionnements qui me tournent autour de la tête, sans cesse. Pareil comme si j’étais dans une B.D…. Mais, c’est bel et bien réel.

Vous posez-vous des questions vous autres? Je devrais plutôt écrire : « Avez-vous le TEMPS de vous poser des questions? »

Une bulle qui prend beaucoup de place dernièrement, c’est ma perception du TEMPS. On dirait que de voir le TEMPS filer me fait peur. Chaque soir, allongée sur le côté, j’écris mes gratitudes dans mon journal. Je capote vraiment en écrivant la date de constater les journées passer si vite… C’est comme si je n’avais pas le sentiment accompli…

Dire que pendant des années, j’ai eu l’impression que ce fameux TEMPS gérait ma vie. Il fallait que TOUT entre dans l’horaire de 9 à 5.

À 6hrs, tu te lèves parce que ton cadran le dicte.
À 7 hrs, tu dois déjeuner et ce, même si tu n’as pas « full » faim.
À 9hrs, tu débutes ton « travail ».
À 10h30, c’est l’heure de la pause pipi + collation. (Ça, en milieu scolaire, c’est si tu as le TEMPS…)
À 10h45, tu produis.
À midi, c’est l’heure du lunch… Et ça continue, programmé comme ça toute la journée / 5 jours/semaine. Ce n’est pas pour moi ça, J’ÉTOUFFE!

Incroyable comment le TEMPS à l’horaire décide de TOUT. Ça fais-tu assez robot l’affaire… Et si moi, à 9h15, j’ai faim. Je fais quoi? Et si j’ai une méga envie à 11hrs…?

2018, m’a offert la liberté d’horaire. C’est-à-dire que, si j’ai envie d’aller marcher avant de commencer le boulot ou encore de travailler le soir parce que mes enfants sont malades à la maison pendant la journée, je peux le faire. Mes journées sont uniques. C’est merveilleux quand j’y pense toute cette liberté que j’ai tant cherchée pendant des années.

Ironiquement, il m’arrive d’être insécure. De voir passer le TEMPS, sans savoir de quoi sera fait demain, me fait assister à une bagarre violente entre les fameuses bulles de la peur et de l’Amour envers ma vie professionnelle. Ça, chaque semaine (pour ne pas écrire chaque jour), ça me fatigue!

Quand est-ce que ces 2 « bubulles » vont trouver une entente à l’amiable? Encore une fois, seul le TEMPS me le dira… J’ai juste besoin d’encore un peu de confiance. De la confiance pour continuer de suivre mon cœur, sans trop me poser de questions… Mais pourquoi se poser toujours des questions? Probablement que j’ai le TEMPS…Fucké pareil!