Le grand retour. Voilà que je retrouve ma fidèle page blanche tant désirée.
Plus calme. Plus douce. Plus sereine. Plus confiante. Des derniers temps, certes.
La vie est mouvement. Tout passe. Heureusement…
Parce que ledit « mouvement » peut provoquer toute qu’une tempête. Une tempête qui ébranle formant un tourbillon des questions sans réponses.
Encore secouée et fragile, je relis les mots « non-publiés » ce que j’ai écrit la semaine dernière sur le sujet même si je n’ai pas très envie de retourner là. Je crois sincèrement que c’est la première fois de ma vie que j’atteins ce niveau d’émotions douloureuses. Comme si une tonne de briques étaient tombées sur mes épaules lorsque seulement 2 mots, encore inexistants dans mon vocabulaire, sont survenus.
Mon papa a fait une crise cardiaque. Je ne m’éterniserai pas le sujet, puisqu’heureusement, telle une seconde chance, la vie n’avait pas dit son dernier mot. Quand j’ajoute à ces jours émotifs, un accident de voiture où l’cou en a mangé un coup (allo l’entorse cervicale!), ça commence à faire pas pire de trucs à gérer pour le cœur, le corps et l’esprit.
Je me suis laissée naviguer à travers les mouvements de cette tempête, comme si le temps n’existait plus. Parce qu’à la fin, même si on se croit maître de notre vie, on ne contrôle pas grand-chose, si ce n’est que notre façon de réagir à celle-ci.
Vous êtes nombreux à m’avoir textée, téléphoné… Ça me ramène à la chance d’être si bien entourée. Autant dans mes moments de gloire, que dans mes périodes + sombres. Tout ce qui est primordial dans ces moments, c’est l’Amour. Une présence. Merciiiiii!
C’est d’ailleurs une richesse que mon papa possède également et que j’admirable profondément.
Je lève mes yeux de mon écran, c’est écrit sur un « post it » tracé de ma propre main droite –
Accueillir – Accepter – Laisser aller… C’est ici que je me situe avec le retour de la foi qui a été ébranlée en titi.
Comme je suis un être de vérité, je ne pouvais passer cette étape sous silence. Juste prendre le temps de la coucher ici, je réalise qu’à travers cette tranche de vie marquante, j’apprécie le calme qui semble retrouver sa résidence dans mon être à nouveau.
ME
Aucun commentaire