Ces jours-ci, j’ai un espèce de voile au-dessus de ma tête qui valse sans cesse. Sans le qualificatif de lourdeur, certains jours, sa part d’ombre obstrue ce qui se dresse devant moi.
Comme quarantenaire, je m’interroge « Est-ce les années qui embrouillent mon champ de vision? »
Ce fameux voile, j’ai finalement mis un nom dessus. Je suis habitée par le syndrome du #ToujoursFairePlus. Celui qui me donne l’impression de ne jamais en faire assez.
Tel un robot, les journées passent. L’horaire garni brille à l’agenda. Le tourbillon prend de l’ampleur. Jusqu’au moment où le voile m’enveloppe un peu trop. Prise au piège, je dois faire de l’air. Naturellement, mon meilleur remède refait surface. Écrire. Enfin te voilà.
J’ai passé mes vacances (pas très vacances faut se le dire) à juste « être »… Moi. ME. Ici. Maintenant. Replonger dans le « faire », avec un tout nouveau mode d’emploi, c’est tout qu’un exercice!
Honnêtement, encore + cette année. Les changements effectués au niveau de ma vie professionnelle, ce n’est pas de la p’tite bière! Une telle transformation provoque certainement un déséquilibre à plusieurs niveaux. Fébrile, j’ai l’impression de plonger dans un nouveau cours d’eau, avec oui, des aptitudes que j’ai acquises, mais aussi des trucs que je développe différemment.
N’oublie pas d’où tu viens et le chemin que tu as parcouru. Mon letmotiv du moment qui tourne en boucle!
Plusieurs situations me ramènent à la source. Comme cette entrevue mémorable où l’on a pu célébrer les 5 ans de La deMOIs’aile en mettant les toutes premières blogueuses à l’honneur.
Marquée au fer chaud, première chose que j’ai dite à mon chum à mon retour « La deMOIs’aile périmée, ça s’peut pratiquement pas avec ce que l’on a créé! C’est si riche et si vrai. C’est ce dont la société a besoin encore, encore et encore +! »
Ce grand moment m’a aussi fait réaliser que malgré le fait que mon chum et moi sommes tous les 2 fondateurs – La deMOIs’aile ne nous appartient plus… Pincement au cœur, j’vis mon p’tit deuil. En devenant OBNL avec La deMOIs’aile, sans vouloir faire trop de jeux de mots, je dois laisser mon bébé voler de ses propres ailes.
Paradoxalement, une immense fierté m’envahit d’avoir eu mon 1er pilier, solide en TA pour vivre ses 6 premières années de cette aventure. Merci, mon chéri d’avoir permis cette grande réalisation!
J’ai maintenant les meilleurs guides, un C.A. d’expérience et de cœur pour poursuivre notre mission ensemble. En tant que directrice générale (il semble qu’on s’habitue à ce titre, hihi). Je vais demeurer à ses côtés avec autant d’Amours et de passions.
Quand on parle de réussite entrepreneuriale, on parle souvent d’un chiffre… Perso., je sais que ce virage d’entrepreneure sociale est en harmonie avec qui je suis. C’est déjà une grande réussite!
ME
À mijoter –
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