Âme

Crise de la quarantaine

Les semaines se suivent et ne se ressemblent point… Chose certaine, tabarnouche qu’elles sont vivantes! 

N’est-ce pas ça la vie? Un méli-mélo faisant battre le cœur, vibrer l’âme, toucher le corps? Mon but – être une meilleure personne, chaque jour de ma vie. 

Première communication de fiston, il m’arrive avec un « Je ne suis pas très fier de moi ». Et moi de dire : « Ne sois pas trop dur avec toi-même. » On dirait que je me parlais… 

Certaines semaines, j’inscris à mon horaire de prendre le temps de respirer. Et d’autres mots, le vent tourne de bord et la « puff » d’air me rentre carrément dans face tel un vent du nord qui réveille. Ralentir vient avec son lot de questions. De remises en question. Comme si, pendant que j’étais dans l’jus, j’avais accumulé une grande quantité d’émotions, qui attendait à exploser. 

Dans le train de vie quotidien, il arrive que le « stop » se fasse un peu brusque et qui me fout la frousse. Un passage obligé qui vient aussi avec le fait que j’ai un horaire « bipolaire ». Est-ce moi qui crée ce mouvement en dents de scie?  

T’sé les espèces de bilans annuels « ben » populaires, ben moi, j’en fais quelques-uns par mois…

Vous savez lorsque les bibittes refont surface. Comme une couche d’acariens accumulés, pis au lieu de tourner les coins ronds, j’fais le ménage en profondeur pour éliminer ses sales bibittes. Celles qui me font « damner », mais aussi celles qui me chatouillent, au point d’être celles qui m’amènent à voler. À dépasser mes propres limites. 

Pierre Hébert écrit dans le magazine Véro (P.87)

« On ne perçoit qu’une infinie partie des gens, sans soupçonner ce qui se cache en dessous. On traîne tous nos peurs, nos rêves, nos déceptions, nos échecs, nos angoisses, nos remises en question. On les traîne comme des ombres, alors que la plupart des gens ne voient souvent que notre lumière. » 

Je suis dans l’bain des remises en question… Certaines viennent avec l’approche de la quarantaine. Des divorces, des changements de carrière, des déménagements, des transformations… Moi, pas besoin d’attendre le fameux 40 ans, c’est seulement sur ma raison d’être que je désire demeurer fidèle. 

Ce sujet me touche profondément d’autant plus que mon époux (J’trouve que ça fait « Vieux Monsieur », n’est-ce pas) célébrera ces 40 ans très bientôt. Oui, lui et environ la moitié de mon entourage également. Stéréotypée, la crise de la quarantaine, c’est comme s’assoir avec soi-même et réfléchir sur le sens de sa vie.  

Je le vois mon chum qui se transforme. J’trouve ça beau. Il y a de grands rêves à lui. Certains dont je fais partie, d’autres pas et c’est correct ainsi.  

Le + important, ce que je désire mettre de l’avant dans ma vie… C’est l’Amour. L’Amour qui part de moi. L’Amour que je partage. L’Amour peu importe ce que je fais, ce que je possède… C’est ce que mes « remises en question » m’apportent. Nettoyer pour m’aimer, chaque jour un peu +.

ME

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