Âme

Repartir la machine 

L’heure vient de sonner. Moment où comme mon chum dirait : « Il faut repartir la machine ». Chaque année telle une « Bonne Année! » annuelle remplie d’espoir vient cette phrase fétiche qui arrive après un temps unique estival que l’on colore à notre façon. Une façon qui diffère selon les imprévus sociétaux que l’on connait. Un temps que je dirais sacré et que pour tout l’Amour du monde, je ne mettrais pas de côté.

Certains ont un heureux plaisir à me répéter – « ME, profitez-en! Tu es une entrepreneure, ce moment d’accalmie disparaitra éventuellement » ou encore « C’est important de TOUJOURS être actif sur les réseaux sociaux! » Mais qui sont ses devins pour décider l’algorithme de mes publications IG/FB ou encore prévoir ce que l’avenir ME réserve? S’il y a quelqu’un qui jongle avec son emploi du temps, question de privilégier cet arrêt de qualité, c’est ben MOI! La liberté, je sais qu’elle m’appartient…

Cette vie professionnelle, c’est MOI qui l’ai dessinée, qui la dessine encore. Je nous revois mon mari et moi en rando, dans nos sentiers prefs des Pays-d ’en-Haut à cogiter sur mon avenir professionnel, à étaler mes passions, mes aptitudes, nos désirs… Dieu sait à quel point les réponses arrivent quand on s’en attend le moins, mais d’abord et avant tout, avec un lot de patience que je possédais. Que je possède. La patience, une denrée plutôt rare présentement avec la vitesse imposée…

Croyez-moi, ce temps dont j’ai besoin était au menu pour justement réajuster mes voiles et pour voguer convenablement vers l’horizon connecté à ce que JE désire pour la nouvelle année.

Je dois vous avouer qu’un temps d’arrêt différent s’est présenté à nous cette année et je suis la première à réaliser à quel point il m’a fait du bien! Nous avons fait le choix de vivre de nouvelles expériences, de nous offrir des moments mémorables qui seront gravés à tout jamais.

Déstabilisée complètement, après l’Espagne, je me suis retrouvée en plein cœur de Manhattan à réaliser une autre facette de l’ampleur de l’immensité que j’avais découverte quelques semaines + tôt en campagne espagnole.

L’immensité de la démesure américaine…jamais vu autant de monde. Jamais entendu autant de bruit. Jamais vu une nuit autant illuminée, mouvementée…et la beauté de cette déstabilisation, c’est que j’ai réussi à y prendre goût et à me faire une espèce de carapace qui m’a permis de rencontrer de gentils êtres humains sur mon passage.

L’être humain, voilà ce qui prime dans ma vie. Peu importe la langue, le statut, l’origine, la couleur de peau…je suis une personne sensible à l’être humain que je rencontre pis ça, j’trouve que c’est une force dont je suis fière en TA!  

À moi les nouvelles rencontres humaines…

ME

Aucun commentaire
Laisser un commentaire