« …quand la situation redeviendra normale, tout le monde aura sans doute besoin de vacances bien méritées. Car il ne faut pas confondre vacances et arrêt forcé ». Ces mots de la psychologue Rose-Marie Charest dans le magazine Véro me parlent en titi!
Partir en vacances en ayant un sentiment de non-accomplissement, c’est ce qui m’a hantée pendant plusieurs jours. Le corps au repos, ma tête cessait de me rappeler que durant les derniers mois difficiles, je n’ai pas pu donner tout ce que j’aurais voulu professionnellement… Je tentais tant bien que mal de mettre la « switch à off », j’étais incapable. En +, qu’arrivera-t-il pour la suite…?
Je ne croyais pas que ma santé mentale était autant affectée et fatiguée. Je regardais les dates défiler sur mon calendrier à vitesse de l’éclair et j’avais juste hâte d’assumer que j’étais officiellement en vacances et que j’avais le droit.
Pu capable de voir les 4 murs de ma maison et d’entendre cette actualité qui me nouait profondément les tripes (Câline que la société est maganée…), nous nous sommes évadés en camping sur le bord de la mer. Quand le réveil a sonné à 4hrs, j’ai soudain ressenti un méga vague de « Lâcher-prise ». Je ne me souvenais plus à quel point respirer l’air salin, ça replace sa mère! Quels jours sommes-nous? Quelle heure est-il? Je ne désirais point le savoir!
Chose certaine, j’étais ENFIN rendue dans l’état désirée et c’en était presque jouissant.

Recharger les batteries en me balançant, en jouant dans le sable, en me faisant envelopper d’argile naturelle par les doigts de ma mini et même en zigouillant mes enfants en leur bavant des pets de ventre directement sur nos slips ultras humides lors d’une matinée pluvieuse… Un baume pour l’âme!
Comme dirait mon fils : « Toi maman, tu es chanceuse, ta famille habite où l’on retrouve les richesses de la mer et ton autre famille à travers les richesses de la terre. » Parce que oui, quelques jours + tard, mon Abitibi et ma famille d’Amours m’attendaient. C’est vrai que c’est une chance qui a même attendri et mis un grand baume sur les derniers mois.


Comme disait ma mère dernièrement : « S’il y a une chose qui ne change pas malgré tous les bouleversements que l’on vit, c’est la nature. » Je l’ai toujours grandement appréciée, mais cette année, la nature de mon Québec était encore + remarquable.
L’esprit accroché au beau, au cœur, à la famille m’a « repimpée » le chakra pour retrouver ma confiance personnelle et professionnelle pour la suite. (T’sé, une ne va pas sans l’autre…)
Je remercie sincèrement la vie de m’avoir permis ce temps d’arrêt, qui je le sais me transporte toujours +++++ loin. Je me sens « All in » pour la suite!
ME
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