Âme Passions

Ma clé

Je regarde dehors, fixe le vide, l’attention dirigée vers le paysage enneigé. C’est lumineux ce qui se dresse devant moi et je ne peux pas concevoir que je me retrouve devant la page blanche. La fameuse page blanche…

Ce n’est pas souvent que ce phénomène se produit. Il faut croire que 2 semaines de « décrochage », ça bousille les habitudes et la routine!

L’affaire, c’est qu’il a tellement d’affaires… Ça s’écrit mal, mais c’est ça! Une semaine au retour n’a pas été assez pour mettre sur papier la « vibe » qui m’habite. Trop de projets? Trop de passions? Trop de rêves? Ça s’peux-tu? Pourtant, je le vois le fil conducteur qui dessine un tout…

Hé, hé, hé, je te vois toi, qui s’imposes sournoisement. Comme ça, sans crier gare, sans que je me rende compte que je te fais de la place…inconsciemment. On t’appelle la quarantaine. Ma quarantaine!

J’ai toujours trouvé que ça faisait « vieux cliché », voire matante. Il faut croire que c’est ainsi pour la madame ici aussi.

La madame qui a eu une idée. Une idée devenue projet. Un projet devenu vie professionnelle. Un projet devenu plus grand que moi. Ça sonne l’arbre est dans ses feuilles en ta, pis même si je désire créer l’autre couplet, je ne suis pas encore capable. Ça ressemblerait à – Plus grand que moi devenu, j’ai tout le support pour croître comme il se doit.

Avec mes « couilles » comme on dit, je m’entraine depuis maintenant 5 ans, mes muscles sont bien forgés… J’ai l’image de l’homme qui supporte la terre dans ses bras. Atlas de son nom de dieu grec, c’est le Porteur. Je désire le porter « ensemble ».  

Je suis de même. Je connais l’ensemble des besoins pour mon entreprise, je veux trouver maintenant les solutions pour croître en demeurant « simili-équilibrée ».

Parce qu’il y a lui. Ado. Mon fils entre au secondaire.

Parce qu’il y a elle. Pré-ado. Ma fille qui écrit aussi bien que les merveilleuses blogueuses.

Parce qu’il y a coach. Qui sera un jour retraité. (ne pas me répéter ce mot S.V.P.)  qui rêve GRAND aussi. Grand d’humains, autour du monde.

J’vous l’dis, je suis sincère, je sens que j’prends un coup de vieux!

L’cœur a 25 ans. Le corps 35 ans. L’âme 65 ans.  C’est ainsi que je me sens…

Si c’est ma dernière vie, j’ai la foi qu’elle sera assurément à mon image.

Avec l’cœur comme principal, le moteur. Dans tout. Malgré mon désir de gagner ma vie abondamment, mon cœur doit suivre. C’est la clé. Ma clé.

ME

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