Âme Passions

L’école de la vie

Ce dimanche, ça fera 4 ans que j’ai pris un chemin qui me ressemble. 4 ans où j’ai eu une bulle au cerveau qui allait changer une grande partie de ma vie. Avec du recul, mon chum me dit : « On était un peu fou! » Bon ça, c’est une autre histoire… 🙂

J’ai longtemps eu peur d’oser. J’ai longtemps été sur le bord du tremplin, en attendant l’idée qui me donnerait le « kick » pour me jeter dans l’vide. Drôle d’expression « se jeter dans l’vide » parce que je n’ai jamais senti ma vie aussi pleine, aussi complète…  Allons-y avec «Se jeter dans l’plein ». 

Si je réussis mon exploit en créant La deMOIs’aile, c’est grâce à mon pilier. Mon phare. C’est mes précieux. Mon chum, mes enfants. 

Parce que bien honnêtement, ce sont eux ma priorité! Comme disait une amie dernièrement : « La vie t’offre ce que tu es capable de réaliser, selon tes priorités.» C’est si vrai. Je n’ai jamais eu l’impression que je mettais ma famille de côté ou que mes enfants manquaient d’Amour. 

« Toi, avec ton entreprise, les nouveaux projets de ton chum, vous devez être dans l’jus? » Dans l’jus? Comment ça se mesure ça le jus? On vibre et on a du plaisir ensemble à travers ce que l’on entreprend. Mon beau grand fils et ma puce sont aux premières loges en étant nos premiers fans! Ma Clarence commence à comprendre que maman, c’est pas seulement une «blogueuse » parce qu’avouons-le, quand j’ai parti La deMOIs’aile il y a 4 ans, eh bien, elle avait 4 ans. Assez complexe à répondre quand son éducatrice lui demandait le métier de maman…

S’épanouir à travers nos passions, c’est ce qui nous amène à apprendre sur nous et à avancer. N’est-ce que le sens du mot « vivre »? Même si ça « shake » un peu tout le monde, quand l’cœur est en tête du peloton et guide, ça donne un sacré beau modèle à nos enfants.

J’admire cette réussite que nous avons créée et chaque jour, ça fait partie de mes gratitudes. La chance que j’ai d’avoir un clan tissé serré, qui est présent l’un pour l’autre, c’est fantastique! 

Nos enfants nous sont prêtés, il ne faut pas l’oublier. Un jour, ils partiront avec leurs baluchons vers la destination qui leur ressemble, qui leur fait vibrer. Je (nous) suis le pilier et si je n’ai pas réussi mon rôle de maman, je suis carrément passée à côté de ma vie.

Bref, malgré tous mes doutes que j’ai eus cette année, je n’ai jamais autant cru que j’étais à ma place. La beauté d’la chose : l’école de la vie est accessible et ouverte à tous!

ME

2 Commentaires
  • Yves Roy

    Tu as bien raison Marie Ève, tu as trouvé ta place et cela transpire dans toutes les phases de ta vie.

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