Hier encore… J’avais 26 ans. Après 2 semaines d’humeur épouvantable, me demandant bien si j’allais virer folle, j’ai découvert la plus grande surprise de ma vie. Un duo de lignes parallèles s’est dessiné formant un tout nouveau sens à ma vie.
Je portais la vie.
Après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps (et même encore en rédigeant ces mots…), puisqu’il n’y a pas de hasard, je me suis dit que c’était le moment. « Le moment » de devenir et d’être ta maman.
Je repense à mon bébé allongé à mes côtés, dans ma robe de chambre, ton souffle et les battements de ton petit cœur faisaient partie de mes grands moments du quotidien. L’essentiel, d’un amour inconditionnel qui se bâtissait.
Doux, calme, sensible… la profondeur de tes yeux bleus m’était déconcertante, mais tout aussi réconfortante par sa vérité cachée.
Mon petit bébé d’hier à mon bel adolescent d’aujourd’hui, rien de cela n’a changé.
Tu avances, tu te développes (je ne parle pas seulement de tes biceps qui me battent au tir au poignet), mais bien de ta conscience, de ton intelligence…
Être de nature, ta curiosité m’épate. Cueilleur. Gosseur (pas seulement avec ta sœur), il n’y a pas de doute, tes des racines abitibiennes sont bien développées! Groundé, tu traces ta route et tu sais t’entourer d’êtres humains aussi attachants et vrais que toi.
« Hormonalement » bien développé, la perle qui entrera dans ta vie aura de la chance. Je n’aurais pu demander mieux comme garçon aimant et attentionné, même si tu ne veux plus faire de sieste à mes côtés. Charmant, il faut croire que la pomme ne tombe pas loin de l’arbre…
On est un clan tissé serré. Encore plus avec l’Aventure d’une vie que l’on a partagée cet été. Ébranlée, après plus d’une semaine contaminée, ta force, ta résilience m’ont épatée. D’ailleurs, c’est au creux de mon épaule, à des milliers de kilomètres d’ici que tu t’es déposé.
À la fin, des moments mémorables se sont dessinés.
Il est maintenant le temps de partir pour une nouvelle aventure. Prends tout ton bagage, mon tennismantarzan, la jungle du secondaire t’attend!
ME, la maman ben fière de l’adolescent que tu deviens. Bonne rentrée mon Émile, Le Roy de Ste-Adèle!
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