J’ouvre l’œil dimanche matin, habité par un sentiment « jenesaispastropcommentjfeel », mais je me sens « drôle ». Qualificatif qu’on l’utilise à toutes les sauces quand on ne sait pas trop comment décrire quelque chose ou ce que l’on ressent.
Jour sacré, parfait pour le recueillement. Besoin de silence, besoin de lumière, je m’évade du bruit de mon chum qui fait un ménage extérieur au sens propre avec « chain saw » pis toute.
Je trouve refuge à mon bureau, au sous-sol. Je lève les yeux. Directement devant moi, il y a TOI.
Live. Je comprends tout. Tout ce qui m’habitait depuis mon réveil. Devant moi. Toi!
TOI, en grand. Qui s’est envolée, il y a 8 ans. Combien de mots, de maux je t’ai partagés durant les 8 dernières années.
TOI, qui m’as donné la force et le courage de dessiner une vie qui me ressemble. Colorée à ma façon.
Le TOI, à l’origine du MOI de MoiME. Ce projet personnel de passion et d’écriture, sans prétention que j’ai toujours senti grand. Fort. Simple. Vrai.
TOI, tu me permets de ralentir. D’accueillir ce qui est. De me faire un « meeting » avec mes émotions. De me dire qu’à la fin, je suis humaine. Nous sommes tous humains…
MOI, qui grâce à TOI, réalise que ma confiance grandit chaque jour un p’tit peu +… De ton décès, à la naissance de MoiME, est venue La deMOIs’aile. Admirable, comme chemin parcouru.
MOI, qui me sens redevable envers TOI. Envers le cadeau inestimable que tu m’as offert en ce 10 septembre. Celui de m’ouvrir les yeux sur le véritable sens de la fragilité de la vie. Qu’il y a inévitablement une fin.
Ma chère Marilyn, en cette 8e année, je t’offre mon 271e article. En couchant ce précieux chiffre légèrement vers la droite, l’on retrouve ∞ , signifiant quelque chose qui n’a pas de limite…L’infini.
C’est ainsi que grâce à toi, je poursuivrai ma mission sur Terre… Oser être moi, chaque jour de ma vie.
ME
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