Retour à la maison après mon été nomade en « toyotalife », j’ai juste l’goût de m’ancrer. M’échouer tout doucement tout en préparant notre havre de paix question d’être relativement confortable pour ce qui s’en vient. Pareil comme quand tu deviens maman et que préparer un nid douillet devient une priorité.
Mon nid, je l’aime! J’dis ça, j’dis rien juste parce que j’ai entendu ses paroles dernièrement : « Maintenant que je suis resté quelques jours dans votre maison, j’ai plein d’idées pour les prochains cadeaux de Noël… »
Spontanément : « Mais quoi ai-je besoin de +? »
Ma « maison-chalet-instagram-not» chaleureuse est certes d’une simplicité, mais celle-ci est parfaite-imparfaite pour moi. Pour nous… N’est-ce pas l’essentiel? La chance que j’ai d’être en sécurité, d’avoir un toit sur la tête, d’avoir le droit d’être, c’est plutôt ce que j’aime me rappeler.
C’est aussi dans mon nid qu’au chant de la mélodie que mes oreilles ne s’tannent d’écouter, j’ouvre les yeux chaque matin en appréciant le tableau naturel qui s’expose. C’est le grand retour de la transition colorée. Ben oui, déjà les feuillus qui entourent notre domaine, avec un grand D, perdent leur verdure estivale. Cette œuvre d’art vaut l’Or du monde et chaque jour, je dis merci!
Étrangement, il fait + 1 000 et paradoxalement, ça sent le retour du coconning à plein nez dans mon nid.
La palette de couleur réveille également mon besoin de concocter ce qui servira pendant les journées un peu + pressées. Celles que dans l’fond, je ne sais pas quand elles vont se présenter, mais auxquelles je serai préparée et mon estomac rassasié. Les richesses naturelles m’appellent, les odeurs, les couleurs gavent mes sens.
Par un après-midi dominical, les mains à la pâte, mon écureuil mental pédale à mi-chemin entre la gratitude de tout l’Amour, la générosité difficile à décrire que j’ai reçu au cours de cette période et la fébrilité de ce qui s’en vient. « Pause » création, j’écris. Je me lis. Relis. Et relis. Ici, la fille n’a pas besoin de flafla, de matériel pour être heureuse. Je sais que mes bottines suivent mes babines. Je suis fière autant de ça, que de mon nid, j’vous l’ai tu dis?!
La nuit venue, je serre fiston dans mes bras en lui soufflant « Câline que tu vas me manquer » et lui, sans pitié me répond « Ben là maman, c’est pareil chaque année.»
Il faut croire que je ne suis pas très originale et surprenante!
Que ce vent de Rentrée soit rafraichissant!
ME
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