Les moments juicy aux pommes brillent sur les feed Insta et FB. Des sourires non masqués sont captés d’avoir déniché « la » citrouille parfaite. Les nombreux visiteurs ayant bravé le trafic pour voir « les fameuses couleurs » de nos belles Laurentides. Beau, beau, beau tout ça!
Cette saison réconfort me donne une envie folle de m’emmitoufler dans ma doudou, dans le confort enveloppant de ma demeure, à la chaleur se dégageant du foyer. Pourtant, j’ai l’impression que c’est le contraire qui se produit…
La routine étant bien installée, je sens mes pensées envahies. Un méli-mélo mental (grosse parenthèse, j’pensais jamais écrire « charge mentale » dans un de mes articles…ça sonne pas mal comme ça) qui brouille mon sens de l’organisation, qui m’empêche de vivre l’ici et maintenant. Allo l’écriture…libère tout ça fille!
J’ai 1001 listes partout. Mon chef-d’œuvre coloré est marqué par de nombreuses occasions qui sont positives à souhait, mais mises côte à côte, semble donner du fil à retordre à mon écureuil.
Ça, c’est c’qui se passe à l’intérieur. Pis c’est déjà pas mal.
Quand en + je le laisse exposer à c’qui passe à l’extérieur, c’est amplement + intense.
On ne jouera pas aux Calmars ici…heeeee non, à l’autruche, j’dois surement pas être la seule à avoir remarqué que ce n’est pas trop positif l’arrière-goût de la pandémie (S.V.P., ne plus utiliser ce nom trop commun).
Parler de ce qu’on vit, de ce qu’on ressent, c’est IMPORTANT! On est tous des êtres humains, avec nos différentes réalités. Différentes émotions. Pis là, j’parle pas des réalités de posts virtuels, je parle de la vraie de vraie vie.
Quand? Comment? À qui? C’est vrai que ce n’est pas évident… Perso, je suis sincère avec vous, je me protège. Tout simplement parce que je n’ai pas l’choix. J’ai envie de garder mes énergies vitales, pour moi, pour lui, pour mon nid…et pour toutes les autres sphères de ma vie importante. Est-ce égoïste, je sais pas trop… Mais, je connais par exemple mes priorités et c’est vraiment précieux.
Je parle, j’écoute, je parle, j’écoute… avec lui. Avec mes enfants aussi. J’pense qu’on a jamais parlé autant. Je passe au moins 30-45 minutes par soir avec mes enfants à juste jaser de la vie. Parce qu’eux aussi vivent « ben » des affaires…Première copine pour fiston, présence de la Covid, changement de prof, BCP de devoirs, les journées « bordel » qu’il les appelle quand ça « rock » avec le suppléant.e… Des émotions que je disais?
Et si l’automne était simplement une étape où l’on doit relativiser les choses, sans les banaliser?
Être présent pour soi, pour ses proches. S’accueillir. Pour accueillir l’autre. Je m’ouvre à moi. Je m’ouvre à toi si tu ressens le besoin.
Tiens, charmante conclusion signée puce pour l’Action de grâce : « Merci de m’avoir fait naître. » C’est-tu pas assez riche ça! Parce que même a nouvellement 9 ans, elle comprend que c’est un privilège d’être en vie.
ME
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