Âme

Heureux problèmes

Il arrive de ces moments où l’inspiration est moins au rendez-vous. Où je m’installe confortablement avec moi-même et rien ne sort. Curieusement, c’est aussi dans ces moments que le courant de la vie est + léger. Où j’ai + de temps devant moi… 

Je laisse souvent aller ma créativité vers c’qui me grafigne l’intérieur. Ce que j’ai de la difficulté à gérer, à comprendre. En couchant mes maux – mots sur papier, je fais de la lumière et ça me permet de briller « in & out ». 

Afficher mes vraies couleurs, c’est ce que je désire. C’est ce que je trouve beau dernièrement. J’ai accès lors de conversation avec des amis, connaissances à des élans de vulnérabilité, qui me démontre que cette foutue pandémie nous a certes ébranlés, mais a également mis de l’avant la vraie base de l’être humain. Mon père disait souvent, pourquoi est-ce qu’on s’excuse lorsqu’on pleure? Pleurer, c’est normal. Pleurer la peine, la déception, le mal, l’incompréhension, la culpabilité, la peur… pleurer, c’est libérateur!  

J’avais une rencontre avec mon mentor la semaine dernière. Après notre « Zoom », il me dit: « Je n’ai pas vraiment l’impression de t’avoir aidée ajd. » Et moi de répondre : « Non, S.T.P., dis-moi pas ça! » 

Ça fait des mois que ce n’est pas évident… Qu’après un gros « UP » et venu le « down ». Un down « confinée », « ébranlée », j’avais juste ça à faire écrire et me poser trop des questions. C’est correct, je l’ai pris. Comment je vous dirais bien ça, je suis contente en TA de ressentir de la légèreté en dedans. Juste surfer. J’ai comme retrouvé une certaine liberté d’être, de penser, d’agir. Juste être en paix, peu importe ce qu’il arrivera.

Ce temps m’a fait prendre conscience d’un aspect primordial pour la suite de l’expansion de mon aventure professionnelle : La deMOIs’aile vit bien sans moi, grâce à des équipes en place, qui croit à la raison d’être.

Partagée entre mon p’tit deuil personnel genre, comme la grande étape quand ton enfant entre à l’école ou à la garderie et qu’il s’épanouit, grandit également avec le milieu et ma grande fierté. La « maman protectrice » en moi a réalisé la chance que j’avais d’être si bien entourée. Quel heureux problème!  

J’étais en formation cette semaine et j’écoutais la fondatrice de Prana, Marie-Josée Richer, qui nous parlait de son parcours. Elle raconte avoir vécu une dure épreuve et je la cite : « J’en ai eu besoin pour me détacher émotionnellement de mon bébé. » Ç’a raisonné fort en dedans… 

Comme vous le savez, ce rêve de faire la différence auprès des adolescentes avec La deMOIs’aile prend de l’ampleur. Je suis passée du « projet » de cœur, à une entreprise humaine. Je n’ai pas – pu envie de faire seule…Et même, je veux grandir entourée +++! Qui seront les prochains « Qui », les perles, à joindre l’équipe pour que l’on poursuive cette aventure brillante ensemble? T’sé, un autre beau problème! 

Bref, je m’aperçois que contrairement à ce que je croyais, je vois que j’ai grandi en TA. 

ME

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