J’ai réalisé dernièrement que je suis devenue introvertie avec le temps. Qui l’aurait cru. Quand on me demandait au secondaire « Quelles sont tes principales qualités? » et moi de répondre : « Les gens me disent que je suis extravertie. Souriante. Généreuse.
C’est 3-là, sortait sans réfléchir comme un « ça va ». Venant du regard des autres, ça doit être vrai.
Avec le temps, je pourrais énumérer une pas pire liste qui fait de moi l’humaine que je suis. Cette humaine sait où elle se sent bien. Sait ce qu’elle désire. Sait avec qui elle désire être. Sait ce qu’elle aime faire. Ce qu’elle aime vivre.
Ma safe place intérieure, je la connais. Chanceuse je suis, c’est ce que j’ai de + précieux. Oui, oui vraiment!
Fac, maintenant que je sais tout ça. Go girlz. Kick tes petites fesses et plonge dans la société. Ciboulette, pas besoin de vous dire que ça shake mes repères tranquilles.
Sensible, c’est aussi ce que je suis. Trop? Je ne le crois pas. Mais, sensible. Oui. Donc, je ressens. Mais pourquoi être sensible est perçu-il comme une faiblesse?
Être sensible, c’est d’être un être humain vivant.
Être sensible, c’est d’être connecté à ses émotions du moment, comme un enfant.
Être sensible, c’est ce qui m’a permis d’apprendre à me connaitre. De construire ma safe place.
Être sensible, c’est ce qui me permet de mettre des mots, de vous pondre des articles sentis.
Être sensible, c’est ce qui me permet d’être MoiME et d’avoir une soif de vérité.
Être sensible, c’est avoir le désir de m’entourer de gens qui me tirent vers le haut.
Être sensible, c’est de ressentir mon thermomètre intérieur. M’ajuster en cas de grande chaleur.
Être sensible, c’est apprendre à faire confiance à son intuition, qui lui, ne se trompe jamais.
Être sensible, c’est avoir le cœur ouvert et comptempler toutes les beautés de la vie…
Tout ça, c’est le côté givré de la sensibilité. Mais. Parfois. Ma sensibilité à sa dose. Genre son over dose…
Être sensible, c’est aussi avoir le p’tit hamster qui court pas mal vite.
Être sensible, c’est aussi avoir l’impression de vivre en marge dans une société étourdie.
Être sensible, c’est aussi ressentir ce qui se cache derrière un message texte. Un post. Un sourire masqué.
Être sensible, c’est aussi un sacré beau défi de protéger ses énergies.
Être sensible, c’est aussi avoir besoin de temps. De mettre à l’horaire des pauses santé mentales.
Être sensible, c’est absorber le beau, mais aussi le laid. Le lourd. Le négatif.
Être sensible, c’est aussi de voir que mes p’tits et moi, avons besoin de notre bulle. De silence. D’espace. D’air.
Être sensible, c’est aussi avoir sa dose de défis de quotidien qui font chier.
Être sensible, c’est aussi de se forger une bulle de protection.
Être sensible, c’est aussi ressentir les gens. Les #lesgens qui ne vont pas bien.
Être sensible, c’est aussi trouver que c’est un drôle de mix quand tu décides d’être entrepreneure.
J’pense tout simplement que c’est pour ces bonnes raisons que je réalise le pourquoi du comment, je suis devenue introvertie… J’aime les gens. Profondément. Avec le temps, je dose entre solitudes. Ma « safe place ». Pour favoriser mon altitude.
ME
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