Âme Collaboratrices

Rose

Je me noie.

Je me noie d’inquiétudes irréalistes.

Je me noie de stress emprisonnant.

Je me noie seule.

Lorsque je me sens noyée, je peins ma vie en rose.

Le rose; c’est illuminant.

C’est l’amour, la chaleur, le bonheur. 

Lorsque ma tête tourne et j’oublie où mettre mes pieds, j’imagine un champ de rose. Son doux parfum me procure du confort et soulage ma peur. J’inspire et je peux sentir la rose odorante. Un calme s’installe alors en moi.

Dernièrement, c’est le stress qui me détruit. Laissez-moi vous dire, l’université ce n’est pas une balade en nature. Au contraire, c’est un stress immonde. Le besoin de performer continuellement, et ce sans repos est absolument irréaliste. Trois examens en une semaine, chacun portant sur cinq chapitres d’une quarantaine de pages respectivement. Je me sens dans un jeu Monopoly qui est truqué pour la faillite. Bon, mon trouble déficitaire de l’attention et moi allons skipper le «Go» sans réclamer le 200$ et direction vers la prison. Impossible de gagner, l’université me creuse de sérieux trous dans les poches et dans le crâne. Les nuits blanches n’aident pas à mon fonctionnement non plus. Est-ce réaliste d’apprendre par cœur cinq chapitres pour trois examens durant la même semaine? Je lève mon chapeau à ceux et celles ayant cette capacité. Or, pour moi, c’est irréaliste. 

Un deuxième stresseur dans ma vie actuelle est le travail obligatoire universitaire en équipe. J’ai horreur. Imagine mettre ton rendement académique, ton futur, dans les mains d’un individu. Horreur! Mes expériences personnelles m’ont appris de ne jamais faire entièrement confiance à personne avec ma vie, surtout pas un étranger. C’est peut-être l’ermite en moi, l’individu solitaire, mais je préfère mieux être maître de ma propre destinée. Je comprends absolument l’idéologie du travail d’équipe. Je comprends aussi son importance dans le cadre professionnel et parmi certains aspects de la société, mais il y a quand même des limites… Bref, je travaille là-dessus! Pour s’épanouir, il faut sortir de sa zone de confort. 

Lorsque le stress m’envahit l’esprit, je peins ma vie en rose.

Je me nourris de positif.

J’imagine mes pieds dans le sable et les rayons chauds du soleil qui effleurent mon visage. J’imagine le son envoutant des vagues de l’océan. J’oublie les stress de la vie. Je peins ma vie en rose. 

Marika Stella

2 Commentaires
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    Pierre

    Ma chère Marika, Tu parles de faiblesse mais on ressent tes forces. Il est souvent difficile de comprendre le pourquoi et d’accepter les défis, mais en quelque part c’est toi qui les as programmés pour des raisons spécifiques. Ils font parti de ton plan de vie que tu auras la chance de revisiter un jour. En attendant vis-les au maximum afin d’en retirer l’essence qui sera appliqué à ton évolution. Bonne chance dans tout! XOX

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