Lucky ME, pour mes 40 ans, ma famille et mes précieux amis m’ont offert la chance d’aller vivre quelques jours en amoureux au Costa. Je me souviens comme si c’était hier de ma réaction, tout en pleure, mon présent sous forme de papier indiquant « Liberia ». « Liberia, c’est où ça? » Comme Liberté, ça m’apaisait comme nom… Moi, à qui la vie lui en a fait vivre pas mal durant les dernières années. Je n’en revenais juste pas de constater l’ampleur de ce que l’on venait de m’offrir.
Cette surprise signifiait également qu’après 4 ans, on revient à notre ancienne tradition partir en amoureux pendant la relâche (#sansjustification), qui je l’avoue me manquait.
Me retrouver seule, avec l’homme avec qui je partage ma vie. S’aimer. Juste nous 2. « Pas de couple, pas de famille », c’est ce que l’on garde en avant-plan.
Relâche, comme c’est plaisant d’écrire ce mot. Bien honnêtement, ça m’a pris quelques jours avant de pouvoir ressentir l’emblème du pays « Pura Vida ». De me laisser aller. Échaudée, marquée, même si je voulais « enjoyer » tout, l’insécurité était au rendez-vous. #vraievie
Comme un vent du sud, la brise légère à laisser place à du doux, juste au moment où je me suis sentie enveloppé dans une bulle apaisante.
L’air ardant sur ma peau à laisser place à l’apesanteur de mon corps naviguant dans l’eau saline et cristalline. Avec l’impression du poids plume, j’ai eu la chance de contempler l’immensité de l’univers sous-marin. J’avais l’impression de vivre dans un aquarium.
Formes. Couleurs. Sensations. Côté diversité des « queues », j’ai eu le droit de me gâter!
- Des longs minces, avec un dard bien aiguisé
- Des gros dodus, pas nécessairement alléchants
- Des profonds, qui se dirigeaient directement dans l’fond
- Des micros, qui chatouillaient légèrement la surface
- Des rapides, brusques, comme s’il n’avait pas de lendemain
- Des + délicats…l’embarras du choix!
J’pensais jamais avoir la chance de voir, d’admirer tout ça un espace-temps aussi rapproché. J’ai (on) été servie!
Un 10 jours où on se l’ait joué facile. Mon chum dirait que je vieillis, que mes limites sont moindres. Que je me couche à des heures de matante. Que je bois moins. Je dirais plutôt que j’ai réalisé ce voyage de mes 40 ans + en conscience. Qui m’a permis d’apprécier les vacances autrement qu’au degré de la démarcation de mon bronzage sur ma peau, qu’au degré d’alcool dans mon système.
Ce fut des vacances mucho caliente qui ont laissé place aux synchronicités ainsi qu’à de belles coïncidences de la vie. Encore une fois, je réalise à quel point c’est riche de s’arrêter. De faire de la place. De s’ouvrir aux surprises qui se présentent sur ma route.
ME
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