Âme Collaboratrices

La dure réalité!

Dans le confort de ma maison, en ces temps de crise, je pense à toi… À toi, petits être sans défense. Pour la plupart des gens et des enfants, la maison est un lieu sûr, rassurant et sécurisant, mais pour toi, c’est un endroit dangereux et je ne peux m’empêcher d’y penser. 

Quand je regarde mes enfants jouer, pratiquement trouver qu’on est en vacances, être calme malgré tout ce stress que l’on vit, je pense à toi et à tous les enfants qui êtes vulnérables. Toi l’enfant pour qui l’école était une échappatoire, un moment beaucoup plus rassurant que la maison. Le moment où tu arrivais avec des gens de confiance, des personnes de cœur pour te protéger, te donner de l’amour, du calme… 

Je ne peux m’empêcher de penser à toi qui vis ce moment de crise encore plus difficile que la majorité le croit. Certains diront être « tannés d’être pognés » dans la maison. Eh bien, dites-vous que vous êtes très bien chez vous, oui avec du stress et des préoccupations quotidiennes, mais si vous êtes certains de pouvoir répondre à vos besoins de base, d’être en sécurité en plus d’avoir de l’amour, dites-vous que vous êtes plus que choyés! Toi, cher enfant, tu rêverais d’être dans nos maisons en ce moment à seulement vivre ce que nous vivons, sans avoir PEUR, PEUR DE LA VIE. 

Le cœur me serre de plus en plus fort quand j’y pense et ça m’oblige à profiter de tout ce que je peux en ce moment. Gratitude de passer du temps avec mes enfants, de me lever sans cadran, de prendre mon café sans dire aux filles de se dépêcher, de prendre soin de mon nid d’amour, d’avoir le temps d’aller à l’intérieur de moi-même… Je m’OBLIGE à apprécier en sachant que d’autres n’ont pas cette chance!

Cath

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