Quand la jeunesse se laisse prendre par l’imprévu…
La jeunesse. Cette douce caresse éphémère qui nous donne la sensation que tout est possible et que bien peu peut nous atteindre…
La jeunesse, qui est associée à la beauté, nous fait miroiter un monde rempli de splendeurs, de vivacité, d’espoir et de force…
La jeunesse, souvent synonyme de santé, nous fait rêver de milliers de projets en nous laissant croire que nous détenons du temps… Beaucoup de temps…Le temps d’une longue vie, quoi?
Mais parfois, derrière cette jeunesse se cache de p’tites faiblesses qui naissent des choix qu’on faits, des habitudes qu’on adopte ou simplement de notre p’tite enveloppe corporelle qui s’ouvre tranquillement à des p’tits polluants et de vilains virus. Ce qui a pour effet d’effriter cette merveille plus vite que l’on ne l’aurait imaginé…
Hospitalisée depuis 3 jours parce que mon corps n’est plus capable de donner suffisamment d’oxygène à mes organes, je réalise que la jeunesse n’est pas plus synonyme de beauté et de santé que la vieillesse.
La jeunesse, c’est l’innocence, c’est l’apprentissage, c’est le développement personnel, c’est l’acquisition de valeurs et de convictions, c’est la quête de soi, mais ce n’est ni la santé, ni la beauté.
À tout âge, on peut être en forme et resplendissant comme à tout âge, on peut être fragile et amoché.
Le temps passé alitée me fait réaliser, à moi la fille qui n’avait jamais eu de problèmes de santé, que la santé est beaucoup plus précieuse que la jeunesse … Que la santé est beaucoup plus belle que la beauté elle-même … Que la jeunesse n’est pas synonyme de santé éternelle, mais que la santé, elle, est synonyme de jeunesse intérieure sans limites.
Arielle
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