A-t-on droit au BONheur??

Samedi. L’heure de la sieste est enfin arrivée. ME attendait ce moment de repos avec impatience. Moment où je me dépose sur mon divan, où je jette un coup d’œil à l’actualité et qu’enfin, je me laisse glisser dans les bras de Morphée.

Cette fois-ci, ce fut différent. Dans mon actualité, je suis tombée sur un article qui au lieu de m’apaiser, il m’a nourrie d’inspiration: Les gens heureux ont une histoire. Les yeux fermés, je me suis mise à rédiger plusieurs choses dans ma tête. J’ai donc décidé de « skipper » la sieste pour coucher mes mots par écrit.

Les mots de Sylvie Savard disaient : « C’est vrai que le bonheur et l’amour avec un grand A font rarement la nouvelle. On dirait que des fois, notre société se conforte à voir les gens souffrir au lieu de les voir s’émanciper vers le bonheur. Pourtant, n’est-il pas plus difficile de travailler fort pour atteindre cet état? On devrait le saluer plus souvent. Peut-être que notre monde tendrait plus vers quelque chose de meilleur. Enfin, on jase là… »

Ça, ça m’inspire au bout!

2 jours avant de lire ce superbe billet, j’ai vécu une situation marquante (choquante), face à mon retour au travail. Je me suis aperçue que dans différentes situations ainsi qu’avec différentes personnes, j’avais tendance à me diminuer…

Diminuer pour entrer dans l’moule, pour ne pas déranger parce que le « bonheur », ça dérange!

Alors voilà, un bon matin où je pars travailler, je me lève, je m’habille et là j’me dis: « Ben voyons, mets pas ça, c’est trop… un pantalon blanc!! » Pourtant, j’avais envie de mettre ce morceau. Ben non, je veux passer inaperçue… Heee ALLO ME!!

Pourquoi?? Je ne veux pas déranger…Pour ne pas recevoir des commentaires désobligeants, pour ne pas recevoir des vilains regards majoritairement de FEMMES, pour ne pas ressentir que je fais crissement chier. « Petite, belle, heureuse…Parfaite »  J’aurais envie de dire : « Hey, prends-moi pas pour une nouille, je le sais que c’est ce que tu penses! » et OUI c’est le genre de situations « poches » que je vis.

Comble de mon malheur BONHEUR, je suis en couple. Mieux que ça, je suis la femme d’un bel homme que j’aime et qui m’aime.  Et ça, ça fait chier. Le fameux 7 ans devraient être l’étape cruciale. Ici, dans notre casa, ça va « ben »!! Vous me voyez aller à travers mon projet de vie, Moime.ca. (ça aussi, ça dérange…) J’ose me vivre de + en + et lui, mon homme, agit également de la sorte. Il se réalise à travers ses différents projets et je l’admire profondément. 

C’est loin d’être toujours « easy » la vie à 2, mais les non-dits n’ont pas leurs places dans notre union. On se PARLE et on REMET NOS RÉACTIONS EN QUESTION. Point.

Le couple « parfait », comme diraient plusieurs (la perfection n’est pas de ce monde mes chers), a eu la chance de mettre au monde 2 petits êtres merveilleux. À leur tour, nos enfants brillent de vérités et ils se démarquent par leurs joies de vivre. Ils ne peuvent « être » autrement puisque c’est le quotidien dans lequel ils baignent. Nous avons eu la chance de notre côté pour qu’ils grandissent en santé et chaque jour, j’en remercie la vie. GRATITUDE.

Voilà, le bonheur fait chier! On sait « ben » toi, ta vie est facile. T’es parfaite, ton couple est parfait, tes enfants sont parfaits, ta famille est parfaite, bref, tu fais chier!! Allo, mon bonheur, je le construis, ce n’est pas facile et certainement pas « parfait ».

Mon bonheur se passe d’abord et avant tout EN DEDANS. LA CLÉ pour voir la vie du bon côté –> la pensée positive. Elle fait partie intégrale de ma vie, de notre vie. Et ça, ça peut propulser « ben » loin.

Ainsi, au quotidien, j’essaie d’être le + intègre possible. J’écris le + intègre parce qu’en tant qu’être sensible, il m’arrive de vouloir me protéger.

À toi qui base ta vie en se faisant un vilain plaisir à rire/parler des autres…as-tu vraiment besoin de ça pour remonter ton estime? Penses-y, le temps et l’énergie que tu gaspilles pour les autres… Le malheur des autres te fait sourire et le bonheur te rend tout croche. Spécial hein! C’est vrai que ça doit être difficile de voir quelqu’un jouir de la vie lorsque profondément, nous sommes malheureux…

Bref, ME grandit en se disant que la vie passe beaucoup trop vite pour s’attarder à d’autres personnes que soi.

Je termine ce billet en me disant : « Est-ce que je dois le publier? ».

Certainement!! Je n’assume peut-être pas mon pantalon blanc, mais ce texte-là,  je l’assume à 100%.

ME