Confortablement assise, les 2 jambes croisées, admirant les premières boules de ouates qui se précipitent au sol, j’écoute religieusement le silence tout en dessinant une matinée à ma façon.
C’est ainsi que la magie opère en me rappelant ce qu’une de mes précieuses amies que j’ADORE me disait : « Moi, Marie, une fois de temps en temps, je me prends une journée « Santé mentale ». On n’a pas à attendre d’être « À BOUTTE » ou malade physiquement avant de prendre un temps d’arrêt pour soi. Pour se faire du bien. »
Mais TELLEMENT!
C’est vrai que lorsque le train roule à pleine vapeur… c’est difficile d’en ressortir.
Cette Sweet Carolina, que je ne vois pas assez souvent, a parfaitement raison et c’est ce que j’ai décidé de faire de ma journée: ralentir.
Les dernières semaines ont été bien vivantes comme j’aime. Après une nuit difficile, t’sé le genre de nuit hantée par des pensées et des millions de rêves qui ont fait en sorte qu’à 2 heures, je me suis levée avec un de ces mal de cou… Ayayaye!
Justement, le soir juste avant, je n’ai pas été en mesure de décrocher. Je disais à mon corps, à ma tête : « Relaxe-toi, t’es en congé! », mais ma tête ne suivait pas…Elle était rendue à passer à travers ma boîte de courriel et de ne pas oublier si…ça. Ça « spinnait » là-dedans!
Travailler la nuit, ou même la fin de semaine, ça vient avec le choix de vie d’entrepreneure que j’ai fait. La plupart du temps, je gère bien mes tâches, mes dossiers, mon horaire… Des fois, il y a de petites surprises.
C’est là qu’un temps d’arrêt s’impose. Mon corps me dit qu’il n’est pas une machine, qu’il est temps de prendre soin de moi. De respecter mes limites. De décrocher.
C’est quand ça arrive ça une journée pour moi? À me faire du bien? À me reposer? À faire ce qu’il me tente?
Bien que j’ADORE ma famille. Mon mari. Mes enfants…Ce genre de journée remonte à « l’avant-pandémie ». T’en souviens-tu toi du « avant » … Ça fait genre 8 mois que je n’ai pas eu une journée à moi. Je sais que c’est déjà beaucoup + que plusieurs, mais j’avais l’habitude de me mettre à l’horaire une fois de temps en temps. Juste pour reprendre mon souffle et pour revenir à l’essentiel.
Fac quand ce sentiment arrive un jour de semaine et que je peux me le permettre, je le prends. C’est comme quand tu finis une « course», on dit que c’est toujours bon de marcher un peu avant d’arrêter complètement, prendre un repos et repartir. Que la santé soit physique ou mentale, c’est précieux et il faut en prendre soin pour vrai.
Je vous souhaite de vous offrir du temps. Du doux!
ME
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