Inscrit à l’horaire, surlignée en jaune fluo – Création.
Un mot qui m’a toujours fait du bien, pas seulement dans la petite case du calendrier.
J’écris pour créer oui.
J’écris pour crier aussi.
C’est plutôt l’option 2 qui se présentait au menu quotidien ces derniers temps. J’ai écrit un nouveau chapitre à moi. De moi. Du moins, pour le moment. Chaque jour, l’évacuation était nécessaire pour maintenant un degré de santé mentale satisfaisant.
Travailler 7/7, ça ne se détermine pas seulement par les tâches effectuées et la productivité. C’est le constat qui m’a sauté au visage. Ces derniers temps, j’ai puisé dans mes énergies vitales en mode « génératrice »… Pis ce n’est pas juste moi qui l’dit, mon va-et-vient nocturne du divan à la chambre à coucher, mon mal d’hanche droite (j’ai 70 ans ou quoi?), ma crise de psoriasis qui fait l’party …
Traverser telle période d’inconfort, je n’aime pas ça TOP. J’ai eu la sensation de mettre mon mode de vie, mon ancrage que j’ai peaufiné pendant plusieurs années, de côté. Mon leitmotiv – suis ton cœur, ton instinct – en mode protection. Grugée par le stress des gros dossiers importants de businesslady, ma bulle de protection s’est retrouvée pas mal + mince qu’à l’habitude.
Une chose que je savais – Ça va passer.
À l’aube d’une année de + au compteur de ma vie sur Terre, je suis fière de me sentir de + en + entourée de gens qui m’tirent vers le haut. Des gens comme moi, similiartiste, little bit TDA, sensible…oui. Mais, l’importance des gens complémentaires à moi, terre à terre, rationnels, qui m’apportent un autre genre de solidité.
J’ai osé « Demander le l’aide ». Ici et là, on m’a lancé des bouées qui m’ont permis de reprendre mon souffle. De voir plus clair. Pour poursuivre ma mission.
Un jour, une amie me disait, c’est quand même GROS faire honneur au nom qui t’est destiné – Marie-Eve D’Amours, au quotidien? Ça m’a fait sourire! Voilà que Marie-Eve D’Amours, ne peut pas être bonne dans TOUT et j’éprouve une grande reconnaissance à mon précieux entourage qui m’a prêté main forte.
Sur ce, je sors de mon « post-parstress ». Je commence à sentir l’énergie qui se dégage d’une fin d’année scolaire. L’été. Les vacances. Je vous promets que ce sera beaucoup + confortable et apaisant que l’an dernier. Mon chum me laisse un p’tit break, hihi!
ME
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